Réservé aux abonnés

Pourquoi investir dans des ADS sur les réseaux sociaux ?

Rédigé le 07/05/2025
Malckom Valentino Malckom

Acquisition, conversion, retargeting : les 3 piliers d’une publicité efficace

Quand on pense “faire de la pub”, on imagine souvent un post qu’on sponsorise pour gagner en visibilité. Mais en réalité, une publicité bien pensée peut répondre à trois objectifs très différents, chacun correspondant à une étape du parcours client. Pour qu’une stratégie ADS soit rentable, il faut les comprendre et les utiliser ensemble.


1. L’acquisition : se faire connaître auprès d’un nouveau public

Le terme acquisition désigne l’ensemble des actions qui permettent de faire découvrir ton business à des personnes qui ne te connaissent pas encore. C’est la première étape : tu plantes une graine.

Une campagne d’acquisition vise à générer de la visibilité ciblée. Tu veux que les bonnes personnes te voient, qu’elles commencent à t’identifier, à t’associer à un problème ou à une solution.

Exemple : tu es ostéopathe à Montpellier. Tu veux que les jeunes mamans, les sportifs ou les télétravailleurs de la région sachent que tu existes. Tu peux lancer une publicité avec une vidéo ou un visuel qui dit “Douleurs lombaires fréquentes ? Découvrez 3 postures simples à faire chez soi.”

Le but n’est pas de vendre tout de suite, mais de créer un premier contact intelligent.


2. Le retargeting : relancer ceux qui t’ont déjà vu

Le retargeting, ou reciblage publicitaire, consiste à montrer une publicité à quelqu’un qui a déjà interagi avec toi. Ça peut être une personne qui a :

  • Visité ton site,

  • Consulté un produit,

  • Regardé une de tes vidéos à 75 %,

  • Ajouté un service au panier sans finaliser…

En gros, ce sont des gens intéressés, mais pas encore convaincus. Et c’est là que la magie opère : grâce aux outils de Meta (Facebook/Instagram), TikTok ou Google, tu peux leur montrer un contenu spécifique pour les faire revenir.

Exemple : “Tu hésites encore à réserver ? -10 % jusqu’à ce soir”. Là, tu actives un levier émotionnel (urgence) avec une incitation claire. Le retargeting est souvent l’étape qui convertit le plus, car tu ne parles plus à un inconnu, mais à quelqu’un déjà dans ton univers.


3. La conversion : transformer l’intérêt en action concrète

La conversion, c’est quand une personne réalise l’action que tu veux qu’elle fasse. Ça peut être :

  • Acheter,

  • Prendre un rendez-vous,

  • Remplir un formulaire,

  • S’inscrire à ta newsletter.

Une pub de conversion est donc construite différemment. Elle n’est pas là pour divertir, ni informer. Elle est là pour guider vers une décision. C’est pour ça qu’on y retrouve souvent :

  • Un bouton d’appel à l’action (“Réservez maintenant”),

  • Une offre claire,

  • De la preuve sociale (avis clients),

  • Un sentiment d’urgence (limité dans le temps).

Mais attention : ce type de contenu ne devient jamais viral. Il ne fait pas beaucoup de likes. Il est souvent “moins sexy”. Et c’est normal. Parce que son but n’est pas de plaire à l’algorithme, mais de parler directement à la bonne personne avec le bon message.


4. Le ROI : retour sur investissement

Quand on parle de publicité, on parle forcément de budget. Et donc, de ROI, c’est-à-dire le Retour sur Investissement.

Le ROI, c’est le ratio entre ce que tu dépenses et ce que tu gagnes. Si tu mets 100 € en publicité et que tu génères 300 € de chiffre d’affaires, ton ROI est de 3 (ou 300 %). Tu gagnes 3 fois ce que tu as investi. C’est le baromètre le plus simple pour savoir si ta pub est rentable ou non.

L’erreur fréquente, c’est de vouloir “faire de la pub pour gagner des likes”. Ce n’est pas un ROI rentable. Ce que tu veux, c’est :

  • Attirer des leads qualifiés (acquisition),

  • Réactiver des prospects tièdes (retargeting),

  • Générer des ventes concrètes (conversion).

Et plus tu maîtrises cette mécanique, plus tu peux scaler : augmenter ton budget, tout en gardant une rentabilité stable ou croissante.


5. Pourquoi tu as besoin des trois leviers pour performer

Une bonne stratégie publicitaire ne repose pas sur une seule pub miracle. Elle fonctionne comme une machine :

  1. Une campagne d’acquisition fait entrer du monde dans ton univers,

  2. Le retargeting relance ceux qui ont montré de l’intérêt,

  3. La conversion finalise la vente.

C’est comme un entonnoir. Plus tu maîtrises chaque étape, plus ton tunnel est efficace. Et ce qui est génial, c’est que tu peux le faire même avec un petit budget, tant que tu cibles bien et que tu crées les bons contenus.

Contenu organique vs contenu sponsorisé : deux logiques, deux formats

Sur les réseaux sociaux, il y a un malentendu courant : croire qu’on peut utiliser exactement le même contenu pour l’organique et pour la publicité. C’est une erreur qui coûte cher.

Le contenu organique est là pour nourrir ta communauté, créer du lien, partager ta personnalité, susciter des réactions spontanées. Il peut être fun, créatif, drôle, inspirant. Il fonctionne souvent quand il touche une émotion, déclenche une identification ou joue sur une tendance.

Le contenu sponsorisé, lui, a une mission bien plus claire : pousser une action précise. Il ne cherche pas le like pour le like, mais la transformation. Il faut qu’à la fin de la vidéo, la personne ait envie de :

  • Cliquer,

  • Réserver,

  • Acheter,

  • S’inscrire,

  • En savoir plus.

Et cette différence change tout dans la manière dont tu conçois ta vidéo, ton texte, ton image, ton appel à l’action (CTA).


Pourquoi les contenus de conversion ne deviennent pas viraux

C’est un point fondamental à comprendre : un bon contenu de vente n’est pas viral. Et ce n’est pas grave.

Pourquoi ? Parce que le contenu de conversion :

  • Ne cherche pas à plaire à tout le monde,

  • S’adresse à une niche très spécifique,

  • Contient souvent un CTA direct (“Clique ici”, “Réserve maintenant”, etc.),

  • Est perçu comme “promotionnel”, donc moins engageant.

Sur les réseaux sociaux, ce type de contenu ne va pas buzzer. Il ne génère pas des tonnes de likes ou de partages. Et c’est normal, parce que son objectif n’est pas la viralité, mais l’efficacité commerciale.

C’est pour ça que tu dois accepter que ton contenu de conversion ne performe pas en organique, mais soit pensé dès le départ pour la publicité. C’est une logique différente. Et ça fonctionne.


Créer un contenu pensé pour l’ADS dès le départ

Un bon contenu sponsorisé, c’est un contenu qui parle immédiatement à une cible précise. Et surtout, c’est un contenu qui respecte la logique suivante :

  1. Un hook clair dès les 2 premières secondes (ex : “Vous avez mal au dos en télétravail ?”)

  2. Une promesse ou un problème explicite (ex : “Voici 3 exercices rapides à faire sans matériel.”)

  3. Une preuve ou démonstration (ex : la méthode, un avant/après, un témoignage)

  4. Un CTA concret (ex : “Réservez une séance gratuite ici.”)

Ce format est efficace car il interrompt le scroll, attire l’attention, donne de la valeur, et mène à une action précise.

Tu ne fais pas du divertissement. Tu parles à un problème précis, pour une personne précise, avec une solution précise. Et ça, c’est la base d’un contenu de pub efficace.


Booster une publication vs créer une vraie campagne (Meta Business Manager)

Quand tu publies un post, Instagram ou Facebook te propose souvent de le “booster”. C’est facile, rapide, en quelques clics tu mets 5 ou 10 euros pour le montrer à plus de monde.

Mais attention : booster un post est très limité.

Tu ne peux pas :

  • Choisir précisément l’objectif de ta campagne (trafic, conversion, messages…),

  • Personnaliser le placement de la pub (stories, feed, reels…),

  • Faire du retargeting avancé,

  • Tester plusieurs visuels ou versions.

À l’inverse, le Business Manager (Meta Ads Manager) est l’outil complet pour créer de vraies campagnes publicitaires. C’est un peu plus technique, mais :

  • Tu choisis ton objectif exact,

  • Tu fais des audiences sur-mesure,

  • Tu analyses finement les résultats,

  • Tu mets en place des tunnels de conversion,

  • Tu gères plusieurs campagnes en parallèle.

C’est un peu comme la différence entre un scooter et une voiture : le premier est pratique pour une petite course, mais pas pour un vrai trajet structuré.


Les erreurs les plus fréquentes quand on débute avec les ADS

  1. Faire de la pub trop tôt, sans stratégie
    Beaucoup lancent une pub en mode panique, parce que l’organique ne marche pas. Mauvais réflexe. Il faut d’abord comprendre à qui tu parles, ce que tu veux obtenir, et comment tu vas le mesurer.

  2. Parler à tout le monde
    “Tout le monde peut être intéressé par mon service.” Non. Plus tu veux parler à tout le monde, moins tu touches quelqu’un. Une pub efficace est ultra ciblée.

  3. Vouloir vendre directement à des inconnus
    Il faut parfois plusieurs étapes avant qu’un inconnu achète. Il faut réchauffer l’audience : acquisition, retargeting, preuve, confiance… ne saute pas les étapes.

  4. Ne pas mesurer ses résultats
    Tu dois suivre ton coût par clic (CPC), ton taux de clics (CTR), ton taux de conversion, ton ROI. Sinon tu dépenses dans le vide.

  5. Arrêter trop tôt
    Beaucoup coupent une campagne au bout de deux jours. Or l’algorithme a besoin de temps pour apprendre. Il faut tester, ajuster, itérer.

Ce que permet une bonne stratégie publicitaire à long terme

Si tu veux que ton business ne dépende pas du hasard, des algorithmes ou d’un coup de buzz, tu dois construire une machine à résultats prévisible. Et c’est exactement ce que te permet une stratégie de publicité bien pensée.

La pub, quand elle est bien utilisée, devient :

  • Un levier de croissance constant,

  • Un outil pour scaler (passer à l’étape supérieure),

  • Un moyen de tester des offres, des messages, des audiences,

  • Et surtout, un canal de revenus que tu contrôles.

Tu n’as plus besoin d’attendre qu’Instagram “décide” de montrer ton contenu. Tu choisis ton audience, tu règles ton budget, tu lances, tu optimises, tu récoltes.

C’est ce que font toutes les marques qui veulent passer d’un projet solo à un vrai business.

Et même à petite échelle, tu peux commencer. Tu n’as pas besoin de milliers d’euros. Tu peux faire de l’acquisition locale à 5€ par jour, créer un tunnel simple avec une newsletter, tester un produit, lancer une offre.


Construire une stratégie hybride : organique + pub

Tu veux la vraie force ? Combine les deux mondes.

L’organique :

  • Te donne de la crédibilité,

  • Te rapproche de ta communauté,

  • Humanise ta marque.

La pub :

  • Te permet de contrôler ta croissance,

  • De vendre à une cible chaude ou précise,

  • De tester à grande échelle.

La clé, ce n’est pas de choisir entre les deux. C’est de créer un contenu organique de qualité, puis de savoir quoi sponsoriser, pourquoi et à qui.

Tu peux même reprendre un contenu organique qui a bien fonctionné, et le transformer en contenu sponsorisé. Ou créer directement des vidéos “ads-friendly” à diffuser via Business Manager.

Bref : ne t’enferme pas dans un seul modèle. Utilise les forces des deux mondes pour gagner en visibilité ET en conversion.


Conclusion : tu ne maîtrises rien tant que tu ne maîtrises pas ta distribution

Faire du bon contenu, c’est essentiel. Mais ce n’est pas suffisant.

Tu peux avoir la meilleure offre du monde, les visuels les plus propres, le message le plus percutant… si personne ne le voit, ça ne sert à rien.

La publicité est un moyen d’arrêter de subir l’algorithme. De prendre le contrôle sur ta croissance. De choisir qui voit ton message, à quel moment, avec quelle intention.

Elle ne remplace pas le contenu. Elle le met en lumière, de manière stratégique.

Et si tu veux construire une activité solide, rentable, et durable, apprendre à utiliser les ADS (même simplement au début) est non pas une option… mais une obligation.


FAQ – Publicité sur les réseaux sociaux : les 5 questions les plus fréquentes

1. Combien investir quand on débute ?

Tu peux commencer avec 5 à 10 € par jour. Ce qui compte, ce n’est pas le budget, mais ce que tu en fais : cibler intelligemment, tester, analyser, ajuster.


2. Peut-on vendre uniquement en organique ?

Oui, mais c’est beaucoup plus long, plus incertain, et moins prévisible. Et tu ne maîtrises ni ta portée, ni ta cible, ni ton rythme. L’organique seul limite fortement la scalabilité.


3. Quelle différence entre booster un post et faire une vraie pub ?

Booster, c’est comme mettre un turbo sur un vélo. C’est simple, mais limité. Une vraie pub via Meta Ads Manager te permet :

  • De cibler précisément,

  • De retargeter,

  • De faire des tests A/B,

  • De choisir un objectif clair (trafic, conversion, message, etc.).


4. Peut-on faire des ADS sans site web ?

Oui. Tu peux renvoyer vers :

  • Ton profil Instagram ou Facebook,

  • Une conversation en DM,

  • Un lien WhatsApp,

  • Un formulaire type Google Forms ou Notion.

Mais à terme, avoir un site (même simple) ou une landing page te donne plus de contrôle et de crédibilité.


5. Combien de temps faut-il pour voir des résultats ?

Une campagne commence à donner des premiers signaux en 3 à 5 jours. Mais une vraie analyse demande souvent 7 à 14 jours, surtout pour laisser à l’algorithme le temps de s’optimiser. Sois patient, mesure, ajuste.



Contenu réservé aux abonnés

Pour accéder à ce contenu et à la totalité de notre contenu en illimité abonnez-vous dès maintenant